Gigi, tout le monde le connait sur le site, il est le créateur de nombreux tee shirts à succès chez Gérard Marcel ! Grace à ses talents artistiques et son humour, il a créé 3 modèles qui s'arrachent comme des petits pains. Découvrez son interview décalé, dans laquelle on découvre son amour pour les lapins... mais aussi le poker !
Salut Gigi. En question préliminaire, hormis le graphiste et les bijoux recyclés, as-tu une autre passion ?
J'ai un péché mignon qui me prend pas mal de temps, d'ailleurs si je continue dans cette voix, je sens que ma femme va demander le divorce :) C'est les jeux de casino. J'y joue en ligne, principalement le week-end. J'aime me confronter avec des inconnus, voir si mon niveau notamment au poker s'améliore de semaine en semaine. Je ne joue pas des grosses sommes, mais assez pour des montées d'adrénaline. Mais que tout le monde se rassure, cette passion me laisse quand même du temps pour la création de tee shirts !
Rentrons dans le dur, avec les présentation d'usage. Peux-tu te présenter pour les membres qui ne te connaissent pas encore ? Qui es tu, comment as tu commencé dans le graphisme et quel est ton parcours ?
Alors tout a commencé en 1984 ou le petit Gigi à vu le jour au cœur des Alpes à Grenoble. À peine le cordon Ombilical sectionné, qu’il dessinait déjà sur le ventre de sa mère à grands coups de placenta. Depuis il est devenu schizophrène et il parle de lui à la troisième personne. Mais sa maladie lui procure un imaginaire débordant, et il peut alors s’exprimer librement lors des séances d’expressions plastiques, qui sont données tous les jours à l’hôpital pendant 1 heure. Ce qui lui permet tout juste de terminer ses dessins et de les poster sur GerardMarcel.
Parles-nous de ton nouveau visuel “Hat out of rabbit”. Qu’est ce qui t’as inspiré cette idée et comment as tu travaillé le visuel et combien de temps as-tu mis pour le réaliser ?
C’est sûrement en observant Rabiit (mon lapin) bouffer mon chapeau en paille, que l’idée m’est venue. Je travaille les visuels toujours à la main au crayon, je fais beaucoup de déclinaisons, avant d’en prendre 1 en photo, et de le retracer sur illustrator. Le dessin en soi est assez rapide à exécuter, ce qui est long c’est le temps qu’il met à mûrir dans ma tête avant le premier jet sur le papier.
Quel est ton artiste/illustrateur préféré du moment ? Pourquoi ?
En ce moment je tripe sur le travail d'un de mes potes qui se lance dans l’illustration, alors je l'encourage en leur faisant un peu de pub. Il s'appelle Baldassari, il est en train de faire son site web qui va présenter son travail.
Aimes-tu les lapins ? Le civet de lapin aussi ? Et manges-tu des carottes comme les lapins ?
OUIIIIIIIIIII, j’aime les lapins, je les adore, je me suis même fait poser des vrais dents de lapins, pour pouvoir gagner au concours du meilleur déguisement de lapin, lors des rencontres du CPDVL (Comité Pour le Droit de Vote des Lapins).
Aimes-tu la magie et es tu déjà allé voir un tel spectacle en vrai ? Aurais-tu aimé être magicien ?
Je suis magicien !!! c’est quoi cette question ? Comment croyez vous que j’arrive à être imprimé sur Gerard Marcel avec des dessins pareils.
Quel est ton tour de magie préféré ?
Etre imprimé sur GM !! ABRACADABA !! hop !
Qu’est ce qui te fait rire dans la vie et qu’est ce qui t’insupporte ?
Ce qui me fait rire dans la vie, c’est les trucs drôles. Et ce qui m’insupporte c’est les trucs insupportables.
J’ai vu que tu as créé OTRA une boutique de bijoux écologiques puisqu’ils sont fabriqués à partir de chambres à air de vélo. Comment t’es venu l’idée ? En somme tu es donc engagé dans le développement durable ? Quelle satisfaction cela t’apporte-t-il ?
Oui, on a créé OTRA durant un de ces longs soirs d’hivers Canadiens. Nous étions seuls dans les rues froides de l’oublie, et nous voguions de poubelles en poubelles, tel des âmes en peine. Quand soudain, nous sommes tombés sur des vieux morceaux de chambres à air usagés. La faim au ventre je décide donc d’en faire mon repas. Je m’empare d’un morceau de caoutchouc, et le découpe à l’aide d’un os de chat taillé en couteau. Tout en manipulant ce matériau appétissant, je décide de la rouler, en forme de réglisse, pour que l’image attire le goût. Et c’est là que ma compagne (dit : Julie la gueuse) s’empare de ma trouvaille et évoque l’idée d’en faire des bijoux. Voilà, c’est à peu prés comme cela que ça s’est passé.
Merci pour cette tranche de rigolade, Gigi !